Le droit à l’eau potable et à l’assainissement est un droit fondamental de l’Homme, indissociable du droit à la santé, à la vie et à la dignité. C'est pourquoi, la gestion durable de l’eau est indispensable pour permettre un développement économique compatible avec un accès à une eau de qualité pour tous, tout en protégeant les milieux et la biodiversité.
En pratique ce droit à l’eau doit s'accommoder des multiples usages, énergétiques, agricoles et pour la consommation domestique. Mais aussi la ressource fait face tant à la pression de ces usages, qu'aux diverses pollutions. Les causes de la pollution de la ressource en eau sont multiples : industrielle, agricole, domestique, accidentelle.
La pollution agricole avec les déjections animales mais aussi les produits phytosanitaires/pesticides (herbicides, insecticides, fongicides) contenus dans les engrais et utilisés dans l’agriculture conduit à exercer une certaine pression sur les milieux aquatique.
En 2013 une étude du ministère de l’environnement montre que 92 % des points de surveillances font état de la présence de pesticides.
C'est pourquoi des règles qui visent à réduire la pollution agricole ont été mises en place. Les ZONES DE NON TRAITEMENT sont des bandes de terrain à proximité d’un point d’eau sur laquelle l’application directe de tout produit phytopharmaceutique est interdite.
Nous sommes allés sur le terrain à la rencontre de Benjamin Hogommat juriste à France Nature Environnement Pays de la Loire, pour mieux comprendre la protection des points d'eau vis à vis des pesticides.
🎥La vidéo :
Charlotte & Jérôme