L’histoire de l’or en Guyane française remonte à sa découverte en 1855 dans un affluent de l’Approuague. Cette découverte majeure a logiquement suscité le phénomène de ruée vers l’or, qui s’est progressivement étendu à tout le territoire.
Après une période faste de 1880 à 1930 durant laquelle l’activité aurifère suffisait à elle seule au développement de l’économie coloniale, l’activité s’est estompée.
Puis à la fin des années 80, l’invention de nouvelles techniques d’exploitation plus efficaces au Brésil, pays minier, vont permettre de retourner travailler sur les anciens sites et d'extraire de l’or de plus en plus fin. Tout le plateau sera progressivement concerné par la reprise des activités aurifères, du Guyana au nord du Brésil.
En Guyane, l’inventaire des ressources minérales effectué par le Bureau de Recherches Géologiques et Minières (BRGM) tout comme les hausses importantes du cours de l’or, ont contribué à la reprise de la ruée vers l’Or.
En effet, si la demande d'or est satisfaite au niveau mondial et bien que la demande soit en baisse de 14% pour 2020, la Guyane doit toujours faire face aux conséquences de l'orpaillage légal et illégal sur son territoire.
De nos jours, la pression de l'activité légale comme illégale s'oppose directement aux politiques publiques de préservation des milieux naturels et de la biodiversité. L'orpaillage a de multiples impact sur cet environnement riche et de grande diversité. Déforestation, pollution par le mercure, altération significative et durable des milieux...
Un clivage déchire la société guyanaise mais aussi l'hexagone, entre développement économique par l'exploitation de la ressource aurifère et le choix de la préservation et la valorisation de milieux fragiles, uniques sur la planète.
🗣️🎤Nous sommes allés à la rencontre de Me Jeanne Bonacina Lhommet qui a pu s'investir sur la question minière en Guyane.
🎥La vidéo :
🎧 Le podcast : 🐦 Le twitt twitt pour interpeller :#2🔅L'orpaillage en Guyane🔅
— ⚖️ Jérôme Graefe 🌿 (@JeromeGraefe) March 3, 2021
L’exploitation aurifère légale et illégale n’est pas sans conséquences environnementales, sanitaires, sociales dans ce joyaux amazonien @CTdeGuyane. 🗣️Nous sommes allés interroger Me @J_Bonacina_L investie sur la question aux côtés de @SebastienM pic.twitter.com/Q6aIjfmj8O
Charlotte & Jérôme